L’intervention des gouvernements pour réguler l’intelligence artificielle (IA) va être « cruciale » afin de « limiter les risques » liés à cette technologie, a plaidé mardi Sam Altman, le patron d’OpenAI, créateur de l’interface ChatGPT qui déchaîne les passions.
« Il est essentiel que l’IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques », a estimé le jeune entrepreneur devant une commission parlementaire américaine, « ce qui signifie que le leadership des Etats-Unis est déterminant ».
La mise en ligne de ChatGPT, en novembre, a suscité un immense intérêt du public et des entreprises pour l’intelligence artificielle dite générative, c’est-à-dire capable de créer du contenu – texte, images, sons ou vidéo – après avoir été entraînée sur d’immenses bases de données.
« Si vous écoutiez de la maison, vous avez sans doute pensé que c’était ma voix et mes mots, alors que ce n’était ni ma voix, ni mes mots », a déclaré le sénateur Richard Blumenthal, qui préside la sous-commission du Sénat sur la protection de la vie privée, la technologie et le droit.
Il venait de faire entendre ses remarques préliminaires sur les dangers de l’IA, rédigées avec ChatGPT et lues par un logiciel entraîné sur sa voix réelle.
Les technologies d’IA « ne sont plus des fantasmes de science-fiction, elles sont réelles et présentes », a-t-il ajouté.
Les élus ont débattu avec le patron d’OpenAi et deux autres experts de la nécessité de réguler des systèmes informatiques qui pourraient « littéralement détruire nos vies », selon la formule du sénateur Lindsey Graham.
Créer une agence fédérale ?Sam Altman a rappelé que si OpenAI LP, l’entité qui a développé ChatGPT, était une société privée, elle était contrôlée par une organisation à but non lucratif, qui « nous impose d’oeuvrer à la large distribution des bénéfices de l’IA et à maximiser la sécurité des systèmes basés sur l’IA », a-t-il ajouté.
Il a proposé la création d’une nouvelle agence fédérale, chargée d’attribuer des autorisations aux organisations qui développent des systèmes d’IA d’un certain niveau, et qui « pourrait les retirer si elles ne se conforment pas à des standards de sécurité ».
« Seriez-vous qualifié (pour de telles fonctions) ? », lui a demandé le sénateur John Kennedy. « J’adore mon boulot actuel », lui a répondu l’entrepreneur.
Sam Altman s’est régulièrement dit favorable à la mise en place d’un cadre réglementaire pour l’intelligence artificielle, de préférence au niveau international.
« Je sais que ça paraît naïf de proposer quelque chose comme ça, cela semble très difficile » à réaliser, mais « il y a des précédents », a-t-il expliqué, évoquant l’exemple de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
L’idée de créer une agence fédérale a suscité un certain enthousiasme, mais il faudrait qu’elle soit dotée de ressources suffisantes, a souligné Richard Blumenthal. « Et je ne parle pas juste de dollars, je parle d’expertise scientifique », a-t-il précisé.
Sam Altman a cependant noté les risques liés à trop de régulation: « Si l’industrie américaine ralentit, la Chine ou quelqu’un d’autre peut progresser plus vite. »
Il a aussi insisté pour que d’éventuelles mesures ne viennent pas étouffer la recherche indépendante, et se concentre plutôt sur les entreprises dominantes comme la sienne.
– « Mauvais sens » –
Pour l’instant, les Etats-Unis sont loin de suivre le chemin du Parlement européen, qui doit voter le mois prochain sur une nouvelle législation de vaste régulation de l’IA.
Le Congrès américain évoque régulièrement la nécessité de mieux protéger la confidentialité des données et de favoriser plus de concurrence sur internet. Mais les divisions politiques bloquent la plupart des propositions de loi depuis des années.
Le déploiement rapide de l’IA générative par OpenAI, Microsoft et Google a relancé la question de la régulation des technologies.
Beaucoup s’inquiètent de son impact potentiel sur les professionnels, du risque de suppression d’emplois au vol de propriété intellectuelle.
Les sénateurs ont passé de nombreux domaines en revue, comme les algorithmes biaisés et la propagation de désinformation de plus en plus sophistiquée en période d’élections.
« L’intelligence artificielle a le potentiel d’améliorer à peu près tous les aspects de nos vies », assure Sam Altman, espérant qu’à terme, l’IA générative permette à l’humanité de résoudre « ses défis les plus importants », comme le réchauffement climatique ou le cancer.
« Mais elle crée aussi des risques sérieux », a-t-il reconnu.
« L’une de mes plus grandes peurs, c’est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société », a-t-il affirmé. « Si cette technologie va dans le mauvais sens, elle peut aller assez loin. (…) Et nous voulons travailler avec le gouvernement pour empêcher que cela ne se produise. »
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Les investissements en cryptomonnaies devraient être régulés comme les gains des jeux d’argent, juge mercredi la commission du Trésor du Parlement britannique dans un rapport sévère pour le secteur.
« Les cryptomonnaies non adossées à des actifs », comme le bitcoin ou l’ether, les deux plus grandes du marché, « n’ont aucune valeur intrinsèque, et la volatilité de leurs prix exposent les consommateurs à des pertes ou des gains marqués, sans pour autant avoir d’utilité sociale », tâcle la Commission dans son rapport.
« Ces caractéristiques ressemblent plus à celles de paris qu’à un service financier » et réguler les investissements de particuliers comme un marché traditionnel risquerait de « laisser à penser aux consommateurs que l’activité est plus sûre qu’elle ne l’est », craint-elle.
Dopé par l’appétit de petits investisseurs pendant les longs confinements débutés en 2020, le marché des cryptomonnaies avait atteint une taille d’environ 3.000 milliards de dollars à son apogée fin 2021, mais est tombé en flèche en 2022 et évolue actuellement à un peu plus de 1.100 milliards de dollars.
Surtout, des scandales sont venus entacher un secteur qui se rapprochait de la finance traditionnelle, avec notamment l’effondrement de la cryptomonnaie Terra mi-2022, et surtout celui d’une des plus grandes plateformes d’échanges, FTX, à la fin de l’année.
Les risques posés par des « entreprises mal gérées », ainsi que par l’utilisation des cryptomonnaies à des fins criminelles, poussent la commission à la prudence, quitte à prendre à contre-pied le gouvernement de Rishi Sunak, qui planche sur un nouveau cadre législatif pour le monde des cryptoactifs.
« Le rôle du gouvernement n’est pas de promouvoir des innovations technologiques spécifiques », plaide la commission.
Elle critique notamment les travaux abandonnés par le Trésor sur la ventes d’oeuvres sous forme de NFT, ces certificats numériques reposant sur la même technologie que les cryptomonnaies, et qui avaient été promus par M. Sunak, alors ministre des Finances, en avril 2022.
La commission salue toutefois les propositions gouvernementales à venir de nouvelles régulations pour les investisseurs professionnels et reconnaît que « les technologies liées aux cryptoactifs pourraient potentiellement améliorer l’efficacité et le coût des paiements ».
Les projets de régulation des crypto-actifs sont plus avancés de l’autre côté de la Manche.
Les ministres des Finances de l’UE ont approuvé mardi de nouvelles règles sur le cadre fiscal des crypto-actifs, qui viennent compléter le règlement sur le marché (MiCA) et celui sur les transferts de fonds (TFR) approuvés le 20 avril par le Parlement européen.
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Le député PS Inaki Echaniz a dénoncé mardi le report d’une proposition de loi transpartisane de régulation d’Airbnb et du marché des meublés de tourisme en zones tendues, une « reculade » qui « interroge ».
L’élu des Pyrénées-Atlantiques devait porter ce texte dans l’hémicycle avec la députée macroniste du Finistère Annaïg Le Meur, la semaine du 12 juin, afin de s’emparer du « sujet central » de la « spéculation immobilière et de la crise du logement en zones tendues ».
Mais « nous avons appris ce matin en dernière minute que le texte était reporté à une future semaine transpartisane sans donner de détails », au plus tôt en octobre, a-t-il dénoncé lors du point presse du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
« Les raisons avancées par la présidente (de l’Assemblée) et la majorité relative sont un problème d’agenda », lié à l’examen d’un autre texte de Frédéric Valletoux (Horizons, majorité présidentielle) visant à lutter contre les déserts médicaux.
Mais « nous avions largement la place dans la semaine du 12 juin d’étudier ce texte de trois articles » sur la régulation des plateformes comme Airbnb, a-t-il estimé, dénonçant « une nouvelle fois une reculade sur la question du logement » et pointant du doigt le « lobby d’Airbnb ».
La proposition de loi reportée entend notamment renforcer la compétence des petites communes en zones tendues, en conditionnant la location touristique à une autorisation préalable, notamment en cas de changement d’usage d’un local ou d’un logement.
Elle vise aussi à resserrer le barème des abattements fiscaux accordés en cas de location de meublés de tourisme, en tenant compte de certains cas particuliers comme les stations de montagne.
Enfin, ce texte veut conditionner la location touristique à la réalisation d’un diagnostic de performance énergétique, sur le modèle des locations de longue durée, sauf dérogation accordée par le conseil municipal. « Il s’agit d’empêcher une fuite des logements énergivores vers le marché touristique », selon M. Echaniz.
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Qui vient d’obtenir le feu vert de la commission européenne pour son projet d’acquisition d’Activision Blizzard pour le montant record de 68,7 milliards de dollars. La firme de Seattle avait reçu un avis négatif par le régulateur britannique, qui considérait le projet comme anticoncurrentiel . Reste à connaitre la position des autorités américaines qui devraient statuer dans les prochains jours, et qui devrait donner le LA pour d’autres autorités de régulation, notamment australienne qui doivent statuer sur le dossier.
A LIRE:
BREAKING NEWS:
Désormais un seul mot d’ordre: AI FIRST
D’après de récentes offres d’emploi, AMAZON semble préparer une « initiative IA-first » pour réinventer la recherche sur sa plateforme, en proposant une expérience conversationnelle interactive.
1ere acquisition pour Twitter sous l’ère Elon Musk avec le rachat de la start-up LASKIE
Twitter semble avoir conclu son premier accord sous l’ère Elon Musk en achetant une start-up de technologie de mise en relation d’emplois appelée Laskie, selon le site d’informations Axios.
Pette acquisition va permettre d’enrichir Twitter en une « super-app » offrant aux utilisateurs de multiples fonctions. Fondée en 2021, la start-up basée à San Francisco s’est concentrée sur le recrutement. Le site Web de Laskie indique désormais que le service n’est plus disponible, mais sa page LinkedIn le décrit comme aidant les chercheurs d’emploi à trouver rapidement de bonnes correspondances professionnelles. Laskie a levé 6 millions de dollars au total, selon PitchBook. Twitter paie un mix cash et en actions, selon une source proche du dossier citée par Axios. Bien que le prix exact ne soit pas communiqué, la transaction serait d’une « dizaines de millions de dollars ».
Crypto, ton univers impitoyable
La SEC (Securities and Exchange Commission) a dévoilé des documents judiciaires révèlant que Jump Trading, une entreprise américaine spécialisée dans le trading haute fréquence, aurait soutenue la cryptomonnaie TerraUSD un an avant sa chute, générant près de 1 milliard de dollars de bénéfices grâce à ses interactions avec TERRAFORM LABS la société de Do Kwon
Des hackers nord-coréens auraient volé 2,3 milliards de dollars en crypto-monnaies entre 2017 et 2022. Les victimes incluent notamment des sociétés au Japon (721 millions de dollars), au Vietnam (540 millions de dollars) et aux États-Unis (497 millions de dollars). Des cyberattaques menées par la Corée du Nord de plus en plus structurées et de grande ampleur.
Les medias sont des feux de pailles
VICE dépose le bilan et accepte de vendre ses actifs à ses créanciers dont Fortress et Soros Fund, pour environ 225 millions de dollars.
L’acquisition clients porte les résultats de Bouygues Telecom
Au cours du premier trimestre, Bouygues Telecom, le groupe de télécommunications, a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de près de 8%, atteignant 1,9 milliard d’euros. Cette croissance a été principalement soutenue par l’acquisition de nouveaux clients fixes et mobiles.
LA STARTUP A SUIVRE:
Connaissez vous ONEFLOW, la solution suédoise qui simplifie la gestion des contrats?
La gestion des contrats se complexifie et peut s’avérer fastidieuse et chronophage pour de nombreuses entreprises. La création, la rédaction et la signature de documents peuvent prendre beaucoup de temps et entraîner des coûts supplémentaires inutiles. C’est le problème qu’adresse la société suédoise Oneflow, qui a mis en place une solution d’automatisation des processus contractuels.
Pour en parler, nous avons reçu Alexia Busser, Marketing Manager France chez Oneflow
Chaque jour nous vous proposons de découvrir une personnalité de la tech, aujourd’hui nous donnons rendez vous avec CHRISTEL HEYDEMANN : La nouvelle figure emblématique des télécom
LEVEES DE FONDS avec le soutien de JUNTO, spécialiste de la performance média.
LEVEES DE FONDS A L’ETRANGER:
La startup M-KOPA basée à Nairobi, qui offre aux clients sous-bancarisés l’accès à des « actifs productifs » et à des paiements numériques, a levé 55 millions de dollars en fonds propres et plus de 200 millions de dollars en dette.
Zip, une start-up basée à San Francisco qui édite une solution de gestion des achats, a levé 100 millions de dollars lors d’un tour de financement de série C mené par Y Combinator. Cette levée de fonds porte la valorisation post-financement de l’entreprise à 1,5 milliard de dollars et porte le financement total de Zip à 181 millions de dollars.
Together, une start-up dédiée à la création de modèles de langage en open source, a réussi à lever 20 millions de dollars lors d’un tour de table d’amorcage. La société était impliquée dans le projet RedPajama, où six entreprises ont collaboré pour reproduire le jeu de données LLaMA de Meta. De son coté OpenAI se prépare à dévoiler son premier modèle de langage à grande échelle (LLM) en open source. La compétition dans le domaine de l’intelligence artificielle accélère à grande vitesse.
Ethernovia, une entreprise spécialisée dans la conception de puces pour l’industrie automobile, a levé 64 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A. Parmi les investisseurs figurent Porsche SE, Qualcomm Ventures, VentureTech Alliance et d’autres acteurs du secteur.
FW MARKET
Philippe Laffont (Coatue Management) et Chase Coleman (Tiger Global Management) montent au capital de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company en parallèle de la sortie de Warren Buffet qui clôture sa position sur fond de tensions géopolitiques entre la Chine et Taïwan. Audace versus sécurité, les paris sont pris. A noter qu’Apple vient de s’accaparer 90% de la production de puces 3nm auprès de TSMC
MOUVEMENTS
Cyril Bouskila est nommé VP Sales & Marketing dans la Start Up Retail Media : TRYGR.
BON ANNIVERSAIRE!
LES PRECEDENTS GOOD MORNING:
Vous pouvez écouter l’émission GOOD MORNING FRENCHWEB sur Apple Podcast, Spotify, Deezer. Si vous appréciez l’émission, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire, ou une note sur Apple Podcast.
Si vous souhaitez participer à l’émission Good Morning FrenchWeb, n’hésitez pas à nous contacter: redaction@decode.mediaL’article MICROSOFT / CHRISTEL HEYDEMANN / ONEFLOW / AMAZON est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
La promesse était belle: pouvoir contrôler ses données personnelles. Mais cinq ans après l’entrée en vigueur du règlement européen dit RGPD, la réalité est tout autre, estime Max Schrems, à la pointe du combat pour la protection de la vie privée sur internet.
Ces quatre lettres, officialisées le 25 mai 2018, ont bousculé l’industrie numérique mondiale en bâtissant un cadre juridique sans équivalent.
La loi elle-même « fait sens mais le gros problème, c’est qu’elle n’est pas appliquée », résume le militant, interrogé par l’AFP dans les locaux de son association viennoise Noyb (pour « None of your business », signifiant « ce ne sont pas vos affaires »).
« Le delta entre ce qui est écrit sur le papier et les faits est considérable », s’indigne-t-il. « Pour un citoyen lambda, il est quasiment impossible à l’heure actuelle de faire valoir ses droits. C’est la triste vérité ».
Max Schrems, 35 ans, déplore qu’une telle liberté fondamentale soit bafouée à ce point: c’est comme si « vous aviez le droit de voter mais que les urnes étaient absentes ».
– Maudits cookies –
Face aux strictes obligations imposées par le RGPD, les entreprises ont pris des « mesures de façade » sans s’attaquer sérieusement aux problèmes, estime-t-il.
Pire, elles ont réussi à instiller dans le public « la perception que c’est un texte casse-pieds en mettant en place des bandeaux à cookies farfelus » enrageant les internautes.
En vertu du règlement, il faut s’assurer du consentement des citoyens avant d’activer ces traceurs informatiques permettant de personnaliser les publicités.
Mais au lieu d’un simple « oui » ou « non », on se retrouve souvent forcé de cliquer sur le bouton « accepter », bien mis en évidence.
Des statistiques montrent que seulement 3% des utilisateurs sont réellement prêts à approuver les cookies, mais que plus de 90% sont poussés à dire oui « du fait du design trompeur ».
« Les gens en ont tellement ras-le-bol » qu’ils renoncent à chercher les autres options, explique le militant autrichien, même si « la société a mûri » et pris conscience de l’importance du droit à l’oubli.
Donc au final, « vous êtes inondés de pop-ups sans que cela vous donne davantage de contrôle sur vos données personnelles ».
Et pour ceux qui veulent en retrouver la maîtrise, c’est un parcours du combattant. « On déplace la responsabilité sur le consommateur individuel », déplore le trentenaire.
Noyb a lancé une campagne massive sur le sujet qui a conduit de nombreux sites à ajouter une touche « rejet » des cookies, selon l’ONG qui planche au total sur quelque 800 dossiers liés au RGPD.
– Vers un nouveau modèle économique ? –Et pourquoi les entreprises se plieraient-elle aux règles vu qu’elles ne sont pas ou peu sanctionnées, s’interroge Max Schrems.
Les majors de la tech comme Google ou Meta, maison-mère de Facebook, qui prospèrent sur l’usage des données privées, ont certes écopé d’amendes de dizaines, voire de centaines de millions d’euros à la suite de procédures initiées par Noyb.
Mais elles « empochent 10 à 20 fois plus d’argent en violant la loi », affirme l’activiste, regrettant l’indifférence ou l’inefficacité des régulateurs nationaux.
Souvent ils ne savent pas « comment enquêter correctement » sur les plaintes déposées, dit-il. Le sujet est jugé trop « technique », le personnel pas formé.
Le responsable de Noyb constate, amer, « un nivellement par le bas ». « Chaque pays a sa façon à lui de n’en avoir rien à carrer », lâche-t-il.
Fort de ses victoires juridiques passées, celui qui fait trembler les géants de l’internet ne veut cependant pas perdre espoir.
Il évoque une Cour de justice de l’UE « toujours très audacieuse », tandis que la Commission européenne réfléchit à une procédure pour compléter le RGPD et « clarifier les choses ».
En attendant la mise en place d’une « instance centralisée », seule solution selon lui.
Contactés par l’AFP, Google et Meta ont tous deux assuré de leurs efforts pour faire évoluer leurs pratiques en fonction des réglementations et des attentes des utilisateurs.
A long terme, veut croire Max Schrems, les grands groupes devront sous la pression « fondamentalement changer de modèle économique ». « Ils ne mettront pas la clé sous la porte, mais vivre avec des profits moins mirobolants qu’aujourd’hui ».
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La société française de services prépayés Edenred, maison mère de Ticket Restaurant, annonce mardi acquérir pour 1,15 milliard de livres (1,32 milliard d’euros), la plateforme Reward Gateway, spécialiste des « avantages » visant à fidéliser les salariés, présente au Royaume-uni et en Australie.
« En élargissant sa couverture géographique à une sélection de pays-clés », Edenred progresse vers son objectif « d’être la plateforme mondiale de référence pour les avantages et l’engagement des salariés » (réductions et récompenses, bien-être…), affirme le PDG Bertrand Dumazy, cité dans un communiqué.
Reward Gateway va ainsi apporter à Edenred « des positions de leader au Royaume-Uni et en Australie ainsi qu’une présence prometteuse sur le marché américain », précise le dirigeant, qui mise sur de « fortes synergies » entre les deux entreprises.
Fondé en 2006 au Royaume-Uni, Reward Gateway compte « plus de 4.000 clients et 8 millions de salariés utilisant ses solutions au Royaume-Uni, en Australie et aux États-Unis », précise le communiqué.
Ces dernières années, Reward Gateway « a enregistré une croissance continue à deux chiffres de ses revenus, associée à une forte rentabilité », poursuit-il. La société prévoit de générer en 2023 un chiffre d’affaires de 95 millions de livres sterling, soit 109 millions d’euros.
Le mois dernier, Edenred avait affirmé avoir « une capacité à faire des acquisitions, supérieure à deux milliards d’euros » et regarder des cibles de « toutes tailles », compte tenu de cette situation financière confortable. L’acteur historique se voit attaquer par de nouveaux entrants à l’instar de SWILE
Fin octobre, le PDG avait expliqué vouloir profiter du fait que les sociétés technologiques « deviennent plus abordables » aux Etats-Unis et ailleurs, pointant des « valorisations divisées par deux pour certaines », comparé à leurs niveaux d’il y a 3-4 ans, faisant « très largement plus que compenser la force relative du dollar ».
Présent dans 45 pays, Edenred compte 10.000 salariés et table cette année sur une croissance organique de son bénéfice Ebitda « supérieure à 12% ».
Le groupe a trois pôles d’activité, dont la principale, les « avantages aux salariés » — Ticket Restaurant, Ticket Cesu (chèques emploi service préfinancés), paiement mobile sans contact, etc. — représente 61% de son activité opérationnelle.
Suivent les « solutions de mobilité professionnelle » (cartes de paiement de carburant par exemple), qui représentent 26% de son activité et les « solutions complémentaires » (solutions de paiement interentreprises…), qui génèrent 13% du chiffre d’affaires opérationnel.
Edenred a affiché des résultats record en 2022, dégageant un bénéfice net de 386 millions d’euros, en hausse de 23,3% pour un chiffre d’affaires de 2,03 milliards d’euros, en croissance de 24,8%.
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Le gouvernement français a fait appel à des hackers « éthiques » pour tester la sécurité du site MaProcuration.gouv.fr, qui permet de pré-remplir une demande de procuration électorale, a indiqué la start-up choisie.
Des failles ont été détectées mais « ni nombreuses ni critiques », selon le ministère de l’Intérieur cité par la start-up française Yogosha sur LinkedIn. Sollicité par l’AFP, le ministère n’était pas disponible pour commenter cette information.
Le site Maprocuration, crée en 2021, permet d’effectuer en ligne de premières démarches après une authentification sur le site FranceConnect. Il faut ensuite se rendre dans une gendarmerie, un commissariat ou un consulat pour prouver son identité.
MaProcuration.gouv.fr traite donc des données personnelles très recherchées par les pirates, d’où la décision du ministère de tester sa résistance à des tentatives de vol des données.
Le ministère a organisé avec Yogosha pendant deux mois un « bug bounty », une chasse aux failles de sécurité. Le principe est de faire appel à des hackers éthiques sélectionnés pour identifier les risques. Si un hacker découvre une vulnérabilité, il reçoit une prime. Sinon, les organisations n’ont rien à débourser, a expliqué Yogosha.
Yogosha, plateforme spécialisée dans ces « bug bounty« , s’appuie sur une communauté de hackers éthiques indépendants. Les entreprises et organisations font de plus en plus appel à ces services dit de « hacking éthique » ou « redteam », où des experts prennent le rôle de cyberattaquants.
« Pour nous, le bug bounty a vraiment été complémentaire des autres tests de sécurité et nous a permis de découvrir plusieurs failles, qui n’avaient pas été vues auparavant dans l’application. Cela dit, les failles n’étaient ni nombreuses, ni critiques, ce qui démontre que nous avions travaillé sérieusement », a précisé un responsable du ministère, cité par Yogosha.
« L’audace dont ont fait preuve les équipes MaProcuration à faire confiance à des hackers éthiques marque un vrai changement de paradigme dans l’approche de la sécurisation des systèmes d’information, même les plus sensibles. L’expérience de cette campagne m’a permis de découvrir un nouveau champ des risques cyber liés à des problématiques régaliennes », a commenté Mathieu Bouvet, l’un des responsables de Yogosha.
La société a précisé à l’AFP travailler régulièrement avec l’administration française.
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Femme d’affaires accomplie, ingénieure chevronnée, Peggy Johnson s’est imposée comme l’une des personnalités clés dans le monde de la technologie. Actuellement PDG de Magic Leap, une entreprise spécialisée dans la réalité augmentée immersive, Peggy a su laisser sa marque et a toujours été animée par la volonté d’innover et de repousser les limites du possible.
Originaire de Californie, Peggy a obtenu son baccalauréat en génie électrique de l’Université d’État de San Diego. C’est par hasard qu’elle a découvert sa passion pour l’ingénierie lorsqu’elle travaillait sur le campus universitaire. Après une conversation avec deux assistantes du département d’ingénierie, elle a décidé de changer de cursus et de poursuivre une carrière dans ce domaine.
Au début de sa carrière, Peggy a travaillé comme ingénieure pour la division Military Electronics de General Electric. Par la suite, elle a rejoint Qualcomm, où elle a passé 24 ans et occupé divers postes de direction dans les domaines de l’ingénierie, des ventes, du marketing et du développement des affaires. Elle a également dirigé l’unité d’affaires Qualcomm Internet Services. Durant son passage chez Qualcomm, elle a été témoin et actrice de l’évolution fulgurante de l’industrie des communications mobiles et des technologies sans fil.
Avant de rejoindre Magic Leap, Peggy a occupé le poste de vice-présidente exécutive du développement des affaires chez Microsoft. Dans ce rôle, elle était chargée de nouer des partenariats stratégiques et de réaliser des transactions pour accélérer la croissance de l’entreprise et de ses clients.
Chez Qualcomm, Peggy a été encouragée à être plus assertive et à s’exprimer davantage lors des réunions, des comportements qui étaient très appréciés lors des évaluations de performance.Cependant, Peggy a réalisé que cela ne correspondait pas à sa nature et qu’elle ne serait jamais la personne la plus vocale dans une réunion. Elle a décidé de discuter de ce problème avec son manager et de lui expliquer que si elle devait continuer à être évaluée sur ces critères, elle ne pourrait pas réussir. Heureusement, son manager a écouté et, avec le soutien de l’entreprise, ils ont modifié les critères d’évaluation des performances pour les rendre plus équitables pour tous les employés.
En tant que PDG de Magic Leap depuis 2020, Peggy Johnson a rapidement orienté l’entreprise vers les applications d’entreprise pour la réalité augmentée. Sous sa direction, Magic Leap a lancé le Magic Leap 2, un dispositif de réalité augmentée de dernière génération destiné aux applications commerciales dans des secteurs tels que la santé, la fabrication et le secteur public. Grâce à son leadership et à son expérience en ingénierie, elle guide l’entreprise dans le développement de technologies de réalité augmentée de pointe et œuvre pour étendre leur impact positif à travers le monde.
Peggy Johnson est également une fervente défenseure de l’égalité des sexes dans les domaines de la science, des mathématiques et de l’ingénierie. Dans une interview, elle a partagé les leçons qu’elle a tirées au cours de sa carrière et a encouragé les jeunes femmes à se lancer dans des carrières techniques. Elle a souligné l’importance d’encourager les jeunes filles dès l’école primaire à explorer les possibilités offertes par les professions scientifiques, mathématiques et d’ingénierie.
En tant que femme dans un secteur traditionnellement dominé par les hommes, Peggy a su tirer parti de son unicité pour se démarquer et laisser une empreinte durable. Elle est convaincue que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la confiance en soi et la volonté de repousser ses limites sont essentiels pour réussir dans un domaine technique.
Son engagement envers l’innovation et la promotion des talents féminins dans le domaine technologique contribue à façonner l’avenir de Magic Leap et à renforcer sa position en tant que leader de l’industrie de la réalité augmentée. Peggy Johnson est un modèle pour les jeunes femmes qui souhaitent s’aventurer dans le monde de la technologie et de l’ingénierie. Ses réalisations et sa détermination témoignent de sa passion pour l’innovation et sa volonté d’ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes ingénieures.
Peggy Johnson siège également au conseil d’administration de BlackRock, où elle apporte son expertise et sa vision stratégique. Son parcours professionnel diversifié et sa réussite en tant que femme ingénieure et dirigeante d’entreprise démontrent sa capacité à s’adapter et à exceller dans un environnement en constante évolution.
L’article PEGGY JOHNSON, la femme qui façonne l’avenir de la réalité augmentée et encourage les femmes ingénieures est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
Midjourney est une plateforme qui permet de créer de l’art avec l’intelligence artificielle (AI) et qui fonctionne entièrement sur Discord. Voici comment l’utiliser pour la première fois :
Étape 1 : Assurez-vous d’avoir un compte Discord, car Midjourney fonctionne uniquement sur cette plateforme.
Étape 2 : Visitez le site web de Midjourney et choisissez « Join the beta ». Vous serez automatiquement redirigé vers une invitation Discord.
Étape 3 : Acceptez l’invitation Discord pour rejoindre Midjourney en cliquant sur « Continuer vers Discord ».
Étape 4 : Ouvrez votre application Discord et cliquez sur l’icône en forme de navire de Midjourney dans le menu de gauche.
Étape 5 : Dans les salons de Midjourney, repérez les salons « Newcomer » et choisissez-en un pour commencer.
Étape 6 : Notez que vous disposez d’un nombre limité d’options de prompts gratuits lors de votre essai. Vous pourrez créer environ 25 images gratuites avant de devoir acheter un abonnement complet. Si vous voulez des conseils, tapez « /help ».
Étape 7 : Lorsque vous êtes prêt, tapez « /imagine » dans le chat Discord de votre salon pour débutants. Un champ de texte apparaîtra pour que vous puissiez décrire l’image souhaitée. Soyez précis et descriptif, et respectez les règles de conduite. Appuyez sur Entrée pour envoyer votre description.
Étape 8 : Attendez que Midjourney génère vos images. Vous verrez plusieurs versions basées sur votre description et des boutons U et V numérotés de 1 à 4. Choisir U améliorera la qualité de l’image sélectionnée, tandis que V créera une nouvelle image basée sur l’image actuelle. Gardez à l’esprit que chaque choix consomme vos prompts gratuits.
Étape 9 : Si vous choisissez de mettre à l’échelle une image, de nouvelles options s’offriront à vous, comme créer des variations, mettre à l’échelle au maximum avant de télécharger, ou refaire une mise à l’échelle légère. Lorsque vous avez terminé, vous pouvez vous envoyer l’image par message privé en sélectionnant l’emoji enveloppe et en l’ajoutant à votre chat.
Étape 10 : Si vous prévoyez d’utiliser Midjourney régulièrement, vous pouvez vous abonner en tapant « /subscribe » dans n’importe quel salon bot de Midjourney sur Discord. Un lien vous permettra de payer un abonnement. Les utilisateurs avancés peuvent consulter le manuel pour obtenir une liste plus étendue de commandes et des conseils pour créer des images.
L’article MIDJOURNEY : Le tutoriel complet pour explorer et créer de l’art AI sur Discord est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
Discord, startup californienne fondée en 2015, s’est rapidement imposée comme l’un des leaders mondiaux de la communication en ligne. Si la plateforme est très appréciée des gamers et des férus de tech, de nombreux utilisateurs de tous bords l’utilisent notamment grace à des applications telles que MidJourney qui tendent à démocratiser l’usage de Discord.
Un produit innovant et polyvalent
Discord est une plateforme de communication qui permet à ses utilisateurs de créer des serveurs privés où ils peuvent discuter et partager du contenu via du texte, de la voix et de la vidéo. Le service est gratuit et accessible depuis un navigateur web, un ordinateur de bureau ou une application mobile.
Les fondateurs de Discord, Jason Citron et Stanislav Vishnevskiy, ont été inspirés par les besoins spécifiques des communautés de joueurs en ligne. En effet, les solutions existantes étaient souvent limitées en termes de qualité, de performances ou d’ergonomie. Discord a donc été conçu dès le départ pour offrir une expérience utilisateur optimale, avec une interface intuitive et des fonctionnalités avancées telles que la gestion des permissions, la modération et l’intégration d’applications tierces (bots).
Au fil du temps, Discord a su séduire bien au-delà du monde des gamers. Des communautés de toutes sortes (éducation, entreprises, créateurs de contenu, etc.) ont trouvé en Discord un outil de communication puissant et adapté à leurs besoins.
Un environnement concurrentiel en pleine mutation
Dans un marché des applications de communication en ligne déjà bien fourni, Discord a su se démarquer grâce à sa flexibilité et sa simplicité d’utilisation. Toutefois, la concurrence reste vive, avec des géants comme Microsoft Teams, Slack ou encore Zoom, qui cherchent également à attirer les utilisateurs en proposant des fonctionnalités similaires et en développant des offres spécifiques pour les entreprises et les établissements d’enseignement.
Pour maintenir son avance, Discord a choisi de miser sur l’innovation et la différenciation, notamment en proposant régulièrement de nouvelles fonctionnalités et en étant à l’écoute des besoins de ses utilisateurs.
Des perspectives d’usage prometteuses
Avec plus de 140 millions d’utilisateurs actifs mensuels et une valorisation dépassant les 7 milliards de dollars, Discord est aujourd’hui une startup en pleine croissance. Les perspectives d’usage sont nombreuses et variées, allant du renforcement de la présence de Discord dans le secteur professionnel à l’extension de sa plateforme aux domaines de l’éducation, de la culture et du divertissement.
Discord a également récemment annoncé son intention de se lancer dans le commerce électronique, en permettant aux créateurs de contenu de vendre leurs œuvres directement sur la plateforme. Une façon pour la startup de diversifier ses sources de revenus et d’offrir encore plus de possibilités à sa communauté.
De plus, Discord pourrait continuer à s’intégrer avec d’autres services et plateformes en ligne, en renforçant ses partenariats et en proposant des fonctionnalités inédites. Par exemple, l’entreprise pourrait développer des outils de collaboration en temps réel, des solutions de visioconférence avancées ou encore des fonctionnalités d’apprentissage en ligne.
Enfin, l’essor des mondes virtuels et des technologies immersives, tels que la réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (AR), offre de nouvelles opportunités pour Discord. La startup pourrait ainsi concevoir des espaces de communication en 3D, permettant aux utilisateurs de se réunir et d’interagir dans des environnements numériques personnalisables.
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Diplômé d’HEC en 2013, Marc Laurent a « toujours voulu monter une entreprise ». En janvier 2015, il lance le fonds d’amorçage Kerala Ventures, où il accompagne des pépites françaises comme Doctolib. « Travailler en tant qu’investisseur pendant 7 ans m’a donné envie d’être à leur place et de créer ma propre entreprise », confie-t-il.
En 2021, Marc Laurent s’associe à Martin Daniel et Romain Champourlier pour lancer Carbonfact, une plateforme de gestion du carbone à destination des marques de mode pour les aider à comprendre d’où viennent leurs émissions de carbone et comment agir sur elles.
Concrètement, la startup permet de réaliser des analyses du cycle de vie (ACV) pour obtenir des informations détaillées sur les principaux facteurs d’émission tout au long de la chaîne de valeur. « Mesurer l’analyse du cycle de vie n’est pas nouveau, mais notre différence est qu’on a investi beaucoup dans le développement informatique, donc on le fait beaucoup plus rapidement », explique le CEO de Carbonfact .
Retrouvez l’interview complète de Marc Laurent, co-fondateur et CEO de Carbonfact:
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Dans le monde fabuleux et pétillant des réseaux sociaux, Caryn Marjorie, jeune influenceuse de 23 ans, règne en maîtresse absolue sur près de 2 millions d’admirateurs Snapchat. Hélas, notre princesse de l’Internet ne trouve guère le temps de se mirer dans le miroir numérique avec tous ces fans à chouchouter ! Il faut dire que 98 % de ses fidèles chevaliers (aka des hommes) la bombardent sans cesse de messages et de requêtes en quête d’attention.
C’est ainsi qu’est né CarynAI, un chatbot ingénieux équipé de l’armure GPT-4 API d’OpenAI, qui fait revivre notre héroïne dans un monde virtuel. Épousant sa voix, ses manières et sa personnalité, cette doublure numérique offre une expérience presque jumelle d’un tête-à-tête avec la belle, moyennant un écu (ou plutôt un dollar) la minute.
Mais voilà que l’or commence à ruisseler : 5 millions de dollars par mois pourraient bien tapisser les coffres de notre influenceuse. CarynAI a déjà engrangé plus de 100 000 dollars lors de sa première semaine d’existence, et des milliers de personnes languissent sur liste d’attente.
A lire: L’influenceuse Caryn Marjorie lance CarynAI, un chatbot d’IA pour interagir avec ses fans
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Elle était en Une de FRENCHWEB vendredi matin, la nomination de Linda Yaccarino, est confirmée comme nouvelle CEO de TWITTER, découvrez son portrait.
L’Allemagne vise l’autonomie dans une course mondiale de l’innovation tech
Dans une lutte mondiale pour l’autonomie et sa souveraineté l’Allemagne a lancé une offensive d’envergure pour renforcer sa position et réduire sa dépendance à l’égard des pays tiers dans le domaine des semi-conducteurs.
La stratégie allemande repose sur deux piliers clés : l’expansion de la capacité de production nationale et la recherche d’une plus grande autonomie technologique. Le gouvernement allemand a accordé plusieurs milliards d’euros de subventions et de soutien financier aux entreprises technologiques, dans le but d’attirer les fabricants de semi-conducteurs sur son territoire et de stimuler la production nationale.
Une des entreprises phares de cette offensive est Infineon, le fabricant de puces allemand. Avec la pose récente de la première pierre de sa nouvelle usine de semi-conducteurs à Dresde, Infineon vise à renforcer sa capacité de production et à contribuer à la réduction de la dépendance de l’Allemagne vis-à-vis des importations.
L’Allemagne ne se contente pas de renforcer ses propres capacités de production. Elle cherche également à renforcer la coopération européenne dans le domaine des semi-conducteurs. L’Union européenne a mobilisé d’importants investissements publics et privés pour soutenir l’industrie des puces, avec pour objectif de doubler la part de marché de l’Europe de moins de 10 % à 20 % d’ici 2030.
OPEN AI accélère le déploiement de ses fonctionnalités avancées
La concurrence avec les dernières annonces de Google a sans doute encouragé OpenAI à accélérer le déploiement de fonctionnalités jusqu’à présent en beta privé notamment ses plugins pour ChatGPT, afin de maintenir sa position de leader sur le marché des IA conversationnelles.
« Nous déployons la navigation web et les Plugins pour tous les utilisateurs de ChatGPT Plus au cours de la semaine prochaine ! » a annoncé OpenAI dans un tweet. « Passant de l’alpha à la bêta, ils permettent à ChatGPT d’accéder à Internet et d’utiliser plus de 70 plugins tiers. »
Les plugins s’activent automatiquement lors de l’abonnement à ChatGPT Plus et se trouvent sous « Fonctionnalités bêta » dans les paramètres de l’utilisateur. Le service coûte 20 $ par mois et permet aux utilisateurs d’utiliser le modèle ChatGPT-4 d’OpenAI. Les abonnés Plus auront accès à plus de 70 plugins tiers qui peuvent analyser le contenu des sites web, visualiser et analyser des données, et même aider à apprendre des langues étrangères.
Les utilisateurs peuvent installer autant de plugins qu’ils le souhaitent, mais ne peuvent en utiliser que trois à la fois.
LA STARTUP A SUIVRE:
Connaissez vous Pleo l’acteur leader de la gestion des notes de frais en Europe?
En l’espace de 10 ans, de nombreuses solutions sont apparues sur le marché pour donner plus d’autonomie aux collaborateurs. La gestion des notes de frais n’y a pas échappé et les solutions ne se limitent pas à scanner des tickets de caisse, mais offrent de nombreux services assurant un suivi en temps réels et un haut niveau de sécurité. Pour en parler, nous avons reçu Álvaro Dexeus, General Manager pour l’Europe du Sud de Pleo, une fintech spécialisée dans la gestion des dépenses professionnelles, qui a levée 428 millions de dollars.
LEVEES DE FONDS avec le soutien de JUNTO, spécialiste de la performance média.
25 millions d’euros pour propulser WORLDIA, la scale-up française qui réinvente les voyages sur mesure
Chaque jour nous vous proposons de découvrir une personnalité de la tech, aujourd’hui nous donnons rendez vous à PETER THIEL, le libertaire qui finance l’écosystème tech
LES PRECEDENTS GOOD MORNING:
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Si vous souhaitez participer à l’émission Good Morning FrenchWeb, n’hésitez pas à nous contacter: redaction@decode.mediaL’article Caryn Marjorie / Les allemands jouent la carte de la souveraineté / OpenAI la suite et ce n’est pas fini. est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
Dans l’univers des réseaux sociaux, l’influenceuse Caryn Marjorie, âgée de 23 ans, compte près de 2 millions d’adeptes sur Snapchat. Cependant, elle n’a jamais suffisamment de temps pour interagir avec tous ses fans. En effet, sa base de fans, composée à 98 % d’hommes, lui envoie en permanence des messages et des demandes auxquels il lui est impossible de répondre individuellement.
L’influenceuse a récemment lancé CarynAI, un chatbot d’intelligence artificielle qui utilise la technologie GPT-4 API développée par OpenAI. Ce chatbot est capable de reproduire sa voix, ses manières et sa personnalité, offrant ainsi une expérience immersive presque identique à une conversation avec elle-même. Pour un tarif de 1 dollar par minute, les fans peuvent discuter avec CarynAI et profiter de cette expérience unique.
Ses revenus pourraient atteindre 5 millions de dollars par mois une fois que tous les fans intéressés auront pu profiter de ce service. En effet, la première semaine après le lancement, CarynAI a généré plus de 100 000 dollars de recettes, et une liste d’attente de milliers de personnes souhaite y accéder.
CarynAI est le produit phare de l’entreprise Forever Voices, qui créé des chatbots d’intelligence artificielle réalistes permettant de converser avec des versions reproduites de personnalités telles que Steve Jobs, Kanye West, Donald Trump et Taylor Swift. Cependant, CarynAI se distingue en tant que produit bien plus sophistiqué et s’inscrit dans la nouvelle initiative d’IA compagnon de Forever Voices. Son objectif est de fournir aux utilisateurs une expérience similaire à celle d’une petite amie, favorisant ainsi un lien émotionnel fort entre les fans et l’IA.
Le PDG et fondateur de Forever Voices, John Meyer, explique avoir créé cette entreprise l’année dernière, après avoir tenté d’utiliser l’IA pour renouer avec son père décédé en 2017. Il a ainsi développé un chatbot vocal d’IA capable de reproduire la voix et la personnalité de son père, une expérience qui s’est avérée incroyablement réconfortante.
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S’il y avait une liste des personnes les plus influentes dans l’histoire récente d’Internet, Sean Parker se trouverait certainement parmi les premiers noms. Entrepreneur hors pair, pirate informatique, philanthrope et milliardaire, Parker a laissé son empreinte sur le monde numérique. Son parcours de vie est parsemé d’histoires d’audace, de défi et de créativité. Pour beaucoup, il est le symbole même de la réussite à la Silicon Valley.
Né le 3 décembre 1979 à Herndon, en Virginie, dans une famille qui allait nourrir sa passion pour la technologie et l’innovation, Sean Parker est le fils de Diane Parker, une courtière en publicité télévisée, et de Bruce Parker, océanographe du gouvernement américain et scientifique en chef de la NOAA, il a été initié au monde de l’informatique dès son jeune âge. À l’âge de sept ans, son père lui a enseigné la programmation sur un Atari 800, un apprentissage qui le marque à vie.
Le jeune Parker développe rapidement une passion pour le piratage informatique et la programmation, ce qui l’amène à passer de nombreuses heures dans les laboratoires informatiques de l’Oakton High School et de la Chantilly High School. Durant ces années, Sean Parker se forge un esprit créatif et avant-gardiste, le poussant à transformer ses compétences en programmation en une force entrepreneuriale.
En 1999, à seulement 19 ans, Sean Parker co-fonde Napster avec Shawn Fanning, un service gratuit de partage de fichiers musicaux qui a révolutionné l’industrie musicale et jeté les bases de services de streaming tels qu’iTunes et Spotify. L’ascension fulgurante de Napster a permis à Sean Parker de se faire connaître dans l’écosystème des start-ups technologiques et de poursuivre d’autres projets ambitieux.
Après l’expérience Napster, Sean Parker fonde Plaxo en 2002, un carnet d’adresses en ligne et un service de réseautage social qui s’intègre à Microsoft Outlook. Plaxo est considéré comme l’un des premiers outils de réseautage social, et cette innovation précoce témoigne de la capacité de Parker à anticiper les tendances technologiques et à les exploiter.
En 2004, la vie de Sean Parker prend un nouveau tournant lorsqu’il découvre Facebook sur l’ordinateur de la petite amie de son colocataire. Fasciné par le potentiel de la plateforme, il s’associe rapidement à Mark Zuckerberg et devient le premier président de l’entreprise. Sous sa direction, Facebook s’efforce de développer de nouvelles fonctionnalités et d’attirer des investisseurs, ce qui contribue à propulser la plateforme au sommet de l’industrie des réseaux sociaux.
Sean Parker a également eu un impact considérable en dehors du monde des réseaux sociaux. En 2006, il devient associé directeur du Founders Fund, un fonds de capital-risque basé à San Francisco et fondé par Peter Thiel. De plus, en 2009, il investit 15 millions de dollars dans Spotify, un service de streaming musical suédois, et siège au conseil d’administration jusqu’en 2017.
Sean Parker a également consacré une partie importante de sa vie et de sa fortune à des causes philanthropiques. En 2015, il crée la Parker Foundation avec un don initial de 600 millions de dollars. La fondation se concentre sur les sciences de la vie, la santé publique mondiale et l’engagement civique, et a notamment créé le Parker Institute for Cancer Immunotherapy en 2016.
L’une des controverses majeures dans la carrière de Sean Parker est liée à Napster, le service de partage de fichiers qu’il a co-fondé avec Shawn Fanning. Napster a révolutionné l’industrie de la musique en permettant aux utilisateurs de partager gratuitement des fichiers musicaux numériques. Cependant, le service a été critiqué par l’industrie de la musique et les artistes pour violation des droits d’auteur, car les utilisateurs partageaient de la musique sans payer les détenteurs des droits.La Recording Industry Association of America (RIAA) et plusieurs artistes, dont Metallica, ont intenté des poursuites contre Napster, affirmant que le service contribuait à la violation des droits d’auteur et entraînait des pertes financières considérables pour l’industrie musicale. Les procès ont finalement conduit à la fermeture de Napster en 2001.
Une autre controverse a eu lieu en 2005, lorsque Parker a été arrêté lors d’une fête pour possession de cocaïne. Bien qu’il n’ait pas été inculpé, cet incident a conduit les investisseurs de Facebook à exercer des pressions pour qu’il démissionne de son poste de président de l’entreprise. L’événement a été plus tard dramatisé dans le film « The Social Network ».
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Mustafa Suleyman, né en août 1984, est un chercheur et entrepreneur britannique en intelligence artificielle. Il est le cofondateur et ancien responsable de l’intelligence artificielle appliquée chez DeepMind, une entreprise d’intelligence artificielle acquise par Google et désormais détenue par Alphabet. Sa nouvelle entreprise actuelle est Inflection AI co fondée avec Reid Hoffman
Suleyman a grandi à proximité de la Caledonian Road, dans le quartier londonien d’Islington, avec ses parents et ses deux frères cadets. Son père est chauffeur de taxi d’origine syrienne et sa mère est infirmière anglaise. Il a fréquenté l’école primaire Thornhill, une école publique à Islington, puis la Queen Elizabeth’s School, un lycée pour garçons à Barnet. C’est à cette époque qu’il a rencontré Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind, par l’intermédiaire de son meilleur ami, le frère cadet de Demis.
À 19 ans, Mustafa Suleyman a abandonné ses études à Mansfield College, Oxford, pour aider à créer le Muslim Youth Helpline avec son ami d’université Mohammed Mamdani, un service de conseil téléphonique en santé mentale. L’organisation est devenue l’un des plus grands services de soutien en santé mentale de ce genre au Royaume-Uni. Par la suite, Mustafa Suleyman a travaillé comme responsable des droits de l’homme pour Ken Livingstone, maire de Londres, avant de fonder Reos Partners, un cabinet de conseil en « changement systémique » utilisant des méthodes de résolution des conflits pour résoudre les problèmes sociaux. En tant que négociateur et facilitateur, Mustafa a travaillé pour divers clients, tels que les Nations Unies, le gouvernement néerlandais et le Fonds mondial pour la nature.
Mustafa Suleyman a par la suite cofondé DeepMind Technologies, une entreprise leader en intelligence artificielle (IA), et en est devenu le directeur produit. DeepMind a été rachetée par Google en 2014 pour un montant évalué à 400 millions de livres sterling, soit la plus grande acquisition de Google en Europe à l’époque. Il est devenu responsable de l’IA appliquée chez DeepMind.
En février 2016, Mustafa Suleyman a lancé DeepMind Health lors d’une conférence à la Royal Society of Medicine. DeepMind Health développe des technologies dirigées par des cliniciens pour le NHS (National Health Service) et d’autres partenaires, dans le but d’améliorer les services de santé de première ligne. Sous la direction de Suleyman, DeepMind a également développé des collaborations de recherche avec des organismes de santé au Royaume-Uni, notamment le Moorfields Eye Hospital NHS Foundation Trust.
La même année, Mustafa Suleyman a dirigé un projet visant à appliquer les algorithmes d’apprentissage automatique de DeepMind pour réduire la consommation d’énergie nécessaire au refroidissement des centres de données de Google. Le système a évalué des milliards de combinaisons d’actions possibles que les opérateurs des centres de données pourraient prendre, et a formulé des recommandations basées sur la prévision de la consommation d’énergie. Le système a découvert des méthodes de refroidissement novatrices, ce qui a permis de réduire jusqu’à 40 % la quantité d’énergie utilisée pour le refroidissement, et d’améliorer de 15 % l’efficacité énergétique globale des bâtiments.
Pour l’anecdote, DeepMind a bénéficié du soutien de Founders Fund, Elon Musk et Scott Banister, entre autres.
Mustafa Suleyman quitte Google en janvier 2022 pour devenir associé de capital-risque chez Greylock Partners où il rejoint le co fondateur de Linked In, Reid Hoffman.
C’est avec ce dernier qu’en mars 2022, Suleyman cofonde un nouveau laboratoire d’IA, appelé Inflection AI, qui a levé 225 millions de dollars. L’entreprise a été créée dans le but d’utiliser l’IA pour aider les humains à « communiquer » avec les ordinateurs. Elle a recruté d’anciens employés de sociétés telles que Google et Meta.
Suleyman intervient activement dans les débats sur l’éthique de l’IA et s’est exprimé largement sur la nécessité pour les entreprises, les gouvernements et la société civile de tenir les technologues responsables des impacts de leur travail. Il plaide pour une refonte des incitations dans l’industrie technologique afin d’orienter les dirigeants d’entreprise vers une responsabilité sociale.
Mustafa Suleyman est également l’un des cofondateurs et coprésidents de la Partnership on AI, une organisation qui réunit des représentants d’entreprises telles qu’Amazon, Apple, DeepMind, Facebook, Google, IBM et Microsoft. Cette organisation étudie et formule les meilleures pratiques pour les technologies de l’IA, favorise la compréhension du public de l’IA et sert de plateforme ouverte pour la discussion et l’engagement sur l’IA et ses impacts sur les individus et la société. Son conseil d’administration est composé à parts égales d’entités à but non lucratif et à but lucratif.
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En 1996, un informaticien suédois lance le site web Blocket.se, une plateforme de commerce électronique permettant aux particuliers de la région de Scanie, dans le sud de la Suède, de faire des transactions. Le succès de la plateforme attire l’attention de l’éditeur norvégien Schibsted, qui débourse 19 millions d’euros en 2003 pour acquérir le site et étendre son audience à l’ensemble du territoire suédois.
Trois ans plus tard, Schibsted cherche à implanter son service en France et conclut un partenariat avec Spir Communication, une filiale du groupe c spécialisée dans la presse gratuite d’annonces. Après un sondage auprès de 400 internautes français, le nom « Leboncoin » est choisi pour la version française du site, en référence à sa version suédoise, blocket.se. Cette version française s’ajoute à une liste de trente déclinaisons internationales du site, présentes notamment en Italie, en Espagne, en Hongrie, en Inde et au Brésil. En 2010, Schibsted devient l’unique propriétaire de la plateforme, qui est rentable depuis 2009.
En 2011, Leboncoin attire 13,7 millions de visiteurs uniques en octobre et se classe parmi les quinze sites internet les plus visités en France, dépassant même le site américain d’enchères eBay. Avec un chiffre d’affaires d’environ quarante millions d’euros et une trentaine d’employés, Leboncoin se positionne comme un acteur majeur du commerce en ligne en France. En 2013, son chiffre d’affaires atteint 124,3 millions d’euros et son effectif compte 200 employés. Cependant, à la fin de 2014, la gratuité d’insertion d’annonces pour les utilisateurs professionnels est supprimée, entraînant le retrait de plus de 500 000 offres du site en un mois.
Le 15 septembre 2016, Leboncoin célèbre son dixième anniversaire lors d’un événement au Palais Brongniart à Paris, en présence du président français François Hollande. Dans cette même année, Leboncoin fait l’acquisition d’Agriaffaires, une plateforme spécialisée dans les petites annonces de matériel agricole présente dans plus de vingt pays, ainsi que du site d’annonces immobilières A Vendre A Louer, appartenant au groupe SoLocal.
En 2017, Leboncoin enregistre 110 millions de transactions commerciales (hors annonces immobilières), d’une valeur totale de 27 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de plus de 28 % par rapport à l’année précédente. Le site se classe 6e selon Médiamétrie et réalise un chiffre d’affaires de 257,4 millions d’euros, se positionnant ainsi en deuxième place, derrière Airbnb, dans le secteur de la location de vacances entre particuliers.
En novembre 2018, Leboncoin acquiert Videdressing, une plateforme spécialisée dans la revente de vêtements et d’accessoires de seconde main, créée en 2009.
Au début de l’année 2019, suite à la scission du groupe Schibsted, Leboncoin passe sous le contrôle d’une nouvelle entité appelée Adevinta. Cette transition ouvre la voie à de nouvelles opportunités de croissance et d’expansion pour la plateforme de commerce en ligne.
En juin 2019, Leboncoin réalise deux acquisitions stratégiques. Tout d’abord, il acquiert Paycar, une solution de paiements certifiés destinée aux transactions de voitures d’occasion. Cette acquisition renforce la confiance et la sécurité des utilisateurs lorsqu’ils effectuent des transactions automobiles sur la plateforme. Ensuite, Leboncoin fait l’acquisition de Locasun, un site de réservation de résidences et de locations de vacances. Cette diversification dans le secteur du tourisme permet à Leboncoin d’offrir à ses utilisateurs une gamme plus étendue de services pour leurs besoins de voyages et de séjours.
En septembre 2019, Leboncoin poursuit sa stratégie d’expansion en acquérant le groupe Argus, une référence dans la fourniture de données sur les véhicules d’occasion. Cette acquisition renforce la position de Leboncoin en tant qu’acteur clé du marché des voitures d’occasion en France, en offrant aux utilisateurs un accès à des informations détaillées et fiables sur les véhicules proposés.
Le 21 juillet 2020 marque un tournant majeur pour Leboncoin et Adevinta, sa société mère. Adevinta annonce l’acquisition d’eBay Classifieds Group, la branche des petites annonces d’eBay, pour un montant de huit milliards d’euros. Cette transaction inclut également la cession de 44 % du capital d’Adevinta à eBay, sous forme d’actions. Les deux groupes mondiaux, combinant leurs activités d’annonces en ligne, affichaient un chiffre d’affaires total de 1,57 milliard d’euros en 2019. Cette acquisition consolide la position de Leboncoin en tant que leader du marché français des petites annonces en ligne et ouvre de nouvelles perspectives de croissance à l’échelle internationale.
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Peter Thiel, l’énigmatique milliardaire (certains en ont fait les frais) est l’une des figures de proues de l’écosystème tech mondial. A la fois admiré et controversé, et homme aux multiples facettes, co-fondateur de PayPal, premier investisseur de Facebook, et fondateur de Palantir, est souvent décrit comme un visionnaire, un esprit brillant qui a su détecter et soutenir les projets les plus prometteurs. Mais au-delà de ses succès, Peter Thiel est également connu pour ses prises de position politiques controversées et ses idées libertaires.
Né en 1967 à Francfort, en Allemagne, Peter Thiel grandit dans une famille d’immigrants allemands qui s’installent aux États-Unis lorsqu’il a un an. Brillant élève, il intègre la prestigieuse université de Stanford où il étudie la philosophie et obtient un diplôme en droit. Passionné par l’entrepreneuriat, il co-fonde en 1998 l’entreprise Confinity avec Max Levchin, qui deviendra plus tard PayPal. En 2002, PayPal est rachetée par eBay pour 1,5 milliard de dollars, faisant de Thiel un homme fortuné.
Fort de cette réussite, Peter Thiel se tourne vers l’investissement. Il crée en 2004 la société de capital-risque Founders Fund et devient le premier investisseur de Facebook, en pariant 500 000 dollars sur le succès du réseau social. Cette intuition s’avérera payante puisque la valeur de ses actions atteindra des milliards de dollars. Par la suite, Peter Thiel soutient de nombreuses autres entreprises technologiques, dont Palantir, une société de logiciels d’analyse de données, qu’il fonde en 2003 avec d’autres associés. Palantir est aujourd’hui valorisée à plusieurs dizaines de milliards de dollars et compte parmi ses clients des gouvernements et des organisations internationales.
Lors d’une conférence à la Singularity University en 2009, Peter Thiel a déclaré qu’il souhaitait vivre jusqu’à l’âge de 120 ans et qu’il investissait dans des entreprises de biotechnologie travaillant sur l’extension de la vie humaine. Il a également révélé qu’il suivait un régime alimentaire particulier, riche en antioxydants, et qu’il s’injectait des hormones de croissance pour augmenter sa longévité.Mais l’histoire de Peter Thiel est également jalonnée de controverses. En 2016, il fait sensation en soutenant publiquement Donald Trump lors de sa campagne pour la présidence des États-Unis. Peter Thiel est alors l’un des rares dirigeants du secteur technologique à soutenir le candidat républicain. Il déclare être en faveur de Trump en raison de sa volonté de réduire les réglementations et de stimuler la croissance économique. Sa prise de position lui vaut des critiques, notamment au sein de la Silicon Valley, où les opinions politiques sont généralement plus modérées.
Son soutien à Trump n’est pas la seule source de controverse. Peter Thiel est un libertarien convaincu, ce qui l’amène à prôner un État minimaliste et à défendre la liberté individuelle. Il estime que les régulations gouvernementales entravent l’innovation et la croissance économique. Ses idées libertaires se retrouvent également dans son soutien aux projets de micronations flottantes, appelées « seasteading ». Ces plateformes flottantes seraient conçues pour échapper aux régulations étatiques et permettre des expérimentations sociales et économiques.
En outre, Peter Thiel est impliqué dans une affaire médiatique en 2016 lorsqu’il finance secrètement les poursuites judiciaires de l’ancien catcheur Hulk Hogan contre le site d’information Gawker. La procédure aboutit à la faillite de Gawker, et l’on découvre par la suite que Thiel a soutenu cette action en justice pour se venger d’un article publié en 2007 qui révélait son orientation sexuelle.
Ces diverses controverses contribuent à forger l’image complexe de Peter Thiel, une figure complexe, à la fois visionnaire de la tech et personnage controversé. Ses succès fulgurants et ses prises de position audacieuses en font un homme d’affaires incontournable et un acteur majeur de l’écosystème de la Silicon Valley. Ses liens avec des personnalités influentes, telles que Elon Musk, Mark Zuckerberg, Reid Hoffman ou encore Sean Parker, témoignent de son pouvoir d’influence sur l’écosystème tech.
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Hedy Lamarr, de son vrai nom Hedy Kiesler Markey, était bien plus qu’une actrice talentueuse. Elle était passionnée par le design et avait un talent inné d’inventrice. Jusqu’à sa mort, elle ne cessa de produire des inventions et laissa derrière elle de nombreux projets ingénieux.
C’est au cours de ses conversations avec son ami, le compositeur avant-gardiste George Antheil, qu’est née une idée révolutionnaire pour mettre fin au torpillage des paquebots de passagers. Tous deux partageaient une passion commune pour la lutte contre le nazisme et le fascisme. Ils ont ainsi développé l’idée d’une invention basée sur le principe de transmission de signaux, appelé l’étalement de spectre par saut de fréquence (FHSS en anglais).
Ce principe de transmission par étalement de spectre par saut de fréquence est toujours utilisé au XXIe siècle dans divers domaines tels que le positionnement par satellites (GPS, GLONASS…), les communications militaires chiffrées, les liaisons entre les navettes spatiales et le sol, la téléphonie mobile et la technologie Wi-Fi. Il convient de noter que ce principe diffère de l’étalement de spectre à séquence directe (DSSS) utilisé dans certaines normes Wi-Fi, telles que l’IEEE 802.11b.
Lamarr avait acquis des connaissances sur les technologies d’armement, y compris les systèmes de contrôle de torpilles, lorsqu’elle était mariée à Friedrich Mandl, un important fabricant d’armes autrichien qui entretenait des liens commerciaux avec l’Heimwehr autrichienne et fournissait Mussolini.
George Antheil, de son côté, était familier des systèmes de contrôle automatiques et des séquences de sauts de fréquence qu’il utilisait dans ses compositions musicales, s’inspirant du principe des rouleaux de bandes perforées des pianos mécaniques.
Dans le but d’aider les Alliés dans leurs efforts de guerre, Hedy Lamarr et George Antheil ont proposé leur invention en décembre 1940 au National Inventors Council, une association d’inventeurs. Par la suite, le 10 juin 1941, ils ont déposé le brevet de leur « système secret de communication » applicable aux torpilles radio-guidées. Ce système permettait au système émetteur-récepteur des torpilles de changer de fréquence, rendant ainsi pratiquement impossible la détection d’une attaque sous-marine par l’ennemi. Ils ont immédiatement offert cette invention à l’Armée des États-Unis, la rendant ainsi libre de droits.
Le brevet américain no 2 292 387, déposé le 10 juin 1941 et enregistré le 11 août 1942, décrit en détail ce système de communication secret utilisant des bandes perforées similaires à celles des pianos mécaniques. George Antheil attribue à Hedy Lamarr tout le mérite pour la partie fonctionnalité de l’invention, soulignant que son propre travail sur le brevet était principalement technique.
Malheureusement, cette idée révolutionnaire était si novatrice que la Marine américaine ne saisit pas immédiatement son importance et la considéra comme « irréalisable ». Par conséquent, cette invention ne fut pas mise en pratique à l’époque, bien qu’il y ait eu un projet dans les années 1950 visant à détecter les sous-marins par avions en utilisant cette technique.
Cependant, avec les progrès de l’électronique, ce procédé fut ultérieurement utilisé, notamment lors de la crise des missiles de Cuba en 1962 et pendant la guerre du Viêt Nam. Lorsque le brevet fut déclassifié en 1959, cette technologie fut également adoptée par les fabricants d’équipements de transmission, en particulier à partir des années 1980. Aujourd’hui, la plupart des téléphones portables exploitent les principes de l’invention de Lamarr et Antheil.
De son vrai nom Hedwig Kiesler, Hedy Lamarr a connu la notoriété en tant qu’actrice. Née le 9 novembre 1914 à Vienne, elle immigra aux Etats Unis et a été naturalisé américaine. Au cours de sa remarquable carrière cinématographique, Hedy Lamarr a eu l’opportunité de travailler avec les plus grands réalisateurs de son époque, tels que King Vidor, Jack Conway, Victor Fleming, Jacques Tourneur, Marc Allégret, Cecil B. DeMille et Clarence Brown. Elle est devenue une icône glamour du cinéma américain et a été considérée à son époque comme la « plus belle femme du cinéma ». Elle est décédée le 19 janvier 2000 à Casselberry, en Floride.L’article HEDY LAMARR : Une étoile du cinéma qui a illuminé la technologie est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
Reid Garrett Hoffman, né le 5 août 1967, est un entrepreneur américain, capital-risqueur, podcaster et auteur. Reid Hoffman grandit en tant que passionné de jeux de rôle et travaille à 12 ans comme éditeur chez Chaosium. Il étudie à l’école progressive The Putney School au Vermont, puis obtient un diplôme en Systèmes Symboliques et Sciences Cognitives à l’Université Stanford en 1990. Par la suite, il décroche un Master en Philosophie au Wolfson College, Oxford en 1993 grâce à une bourse Marshall.
Au début de sa carrière, Hoffman travaille chez Apple Computer sur eWorld, un service en ligne qui pourrait être avec le Second Monde les prémices du metavers. Il rejoint ensuite Fujitsu avant de co-fonder sa première entreprise, SocialNet.com, en 1997, une plateforme axée sur les rencontres en ligne et la mise en relation de personnes partageant des centres d’intérêt communs.
En 2000, Reid Hoffman quitte SocialNet pour rejoindre PayPal en tant que directeur des opérations (COO). Au sein de la startup, il participe activement au développement du service de transfert d’argent électronique.
La naissance de LinkedIn fera changer d’échelle Reid HoffmanEn décembre 2002, Hoffman co-fonde LinkedIn avec Allen Blue et d’autres anciens collègues de SocialNet et Fujitsu. Le site est lancé le 5 mai 2003 et se positionne rapidement comme l’un des premiers réseaux sociaux professionnels en ligne.
Avec pour objectif de permettre aux utilisateurs de créer des profils professionnels et de se connecter entre eux, LinkedIn révolutionne la façon dont les professionnels interagissent et établissent des relations. Les utilisateurs peuvent inviter n’importe qui, qu’ils soient membres du site ou non, à devenir une connexion. Cette approche novatrice du réseautage professionnel attire rapidement des millions d’utilisateurs à travers le monde.
En tant que PDG fondateur, Reid Hoffman pilote la croissance de LinkedIn pendant quatre ans, avant de devenir président et responsable des produits en 2007. Sous sa direction, LinkedIn continue d’innover et d’étendre son offre de services. Il devient président exécutif en 2009 et continue de jouer un rôle clé dans le développement de la plateforme.
L’introduction en bourse de LinkedIn le 19 mai 2011 marque une étape majeure dans l’histoire de l’entreprise. La valorisation de la participation de Hoffman atteint alors 2,34 milliards de dollars. Au fil des ans, LinkedIn élargit ses fonctionnalités et devient un outil essentiel pour les professionnels, les recruteurs et les entreprises.
Le 13 juin 2016, Microsoft propose d’acquérir LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars en cash. Cette acquisition témoigne de la réussite de la plateforme et de sa place incontournable dans l’écosystème professionnel. Suite à cette acquisition, Reid Hoffman devient membre du conseil d’administration de Microsoft le 14 mars 2017, renforçant ainsi le partenariat entre les deux entreprises.
Aujourd’hui, LinkedIn compte plus de 900 millions de membres dans plus de 200 pays et continue de jouer un rôle central dans le monde professionnel. Grâce à la vision et à la persévérance de Reid Hoffman, LinkedIn est devenu un outil indispensable pour les professionnels du monde entier, favorisant la mise en réseau, le partage d’opportunités et la croissance des carrières.
Reid Hoffman a été l’artisan de la première rencontre entre Mark Zuckerberg et Peter Thiel, ce qui a conduit au premier investissement providentiel de 500 000 dollars de Thiel dans Facebook. Hoffman a également investi aux côtés de Thiel lors du premier tour de financement de Facebook. L’engagement chez Greylock PartnersEn 2009, Hoffman rejoint Greylock Partners, une société de capital-risque, en tant qu’associé. Son rôle chez Greylock l’amène à investir dans de nombreuses entreprises prometteuses, notamment dans les domaines de la technologie de consommation, des transports, de la finance et de l’intelligence artificielle. Il se fait un nom en tant qu’investisseur providentiel prolifique dans la Silicon Valley et contribue au succès de plusieurs géants de la tech, dont Facebook.
En tant qu’investisseur, Hoffman soutient dès le départ OpenAI, une entreprise de recherche en intelligence artificielle. En 2022, il co-fonde Inflection AI avec Mustafa Suleyman, un de ses collègues chez Greylock. Leur objectif est de développer des produits logiciels en intelligence artificielle pour faciliter la communication entre les humains et les ordinateurs.
Ses connections clés:L’article REID HOFFMAN : L’architecte de LinkedIn et investisseur incontournable de la Silicon Valley est apparu en premier sur FRENCHWEB.FR.
Né en 1985 dans une famille de Saint-Louis, Missouri, Samuel Harris Altman est un entrepreneur, investisseur et programmeur américain qui s’est fait un nom dans le monde de la technologie et du capital-risque. Dès son plus jeune âge, Sam Altman est fasciné par l’informatique. À seulement huit ans, il reçoit son premier ordinateur et se découvre une véritable passion. C’est cette passion qui l’amène à étudier l’informatique à l’Université de Stanford, bien qu’il la quitte sans obtenir de diplôme.
C’est à Y Combinator que Sam Altman se fait véritablement connaître. Nommé président de l’entreprise en 2014, Altman s’emploie à transformer Y Combinator en un véritable incubateur de talents et d’idées révolutionnaires. Il diversifie les types de sociétés financées par YC, notamment en soutenant les entreprises de « technologie dure ». Sous sa direction, la valorisation totale des entreprises de Y Combinator dépasse les 65 milliards de dollars, incluant des succès tels qu’Airbnb, Dropbox, Zenefits et Stripe.
Dans son rôle de président de Y Combinator, Sam Altman a également été à l’origine de plusieurs initiatives importantes qui ont contribué à façonner l’écosystème entrepreneurial. En 2015, il a annoncé la création de YC Continuity, un fonds d’investissement en actions de 700 millions de dollars, destiné à soutenir les entreprises de YC à mesure qu’elles grandissent. Une semaine plus tôt, il avait également présenté Y Combinator Research, un laboratoire de recherche à but non lucratif, auquel il a personnellement fait don de 10 millions de dollars pour financer des recherches sur le revenu de base, l’avenir de l’informatique, l’éducation et la construction de nouvelles villes.
Sam Altman a également été un acteur clé dans la création et le développement d’OpenAI, une organisation de recherche en intelligence artificielle (IA) fondée en 2015. OpenAI vise à développer une IA avancée qui soit bénéfique pour l’ensemble de l’humanité, tout en veillant à ce que les bénéfices soient partagés équitablement et que les risques associés soient minimisés. L’organisation a été initialement financée par des personnalités influentes telles qu’Elon Musk, Peter Thiel, Jessica Livingston et Sam Altman lui-même.
En tant que PDG d’OpenAI, Sam Altman a pour mission de mettre l’éthique et la responsabilité au cœur de la recherche en IA. L’organisation travaille en étroite collaboration avec d’autres institutions de recherche et encourage la création d’un écosystème mondial de recherche en IA. OpenAI s’attache également à développer des technologies d’IA sûres et à promouvoir l’adoption de ces pratiques de sécurité dans toute l’industrie.
Sous la direction de Sam Altman, OpenAI a développé GPT (Generative Pre-trained Transformer), une architecture d’apprentissage profond pour la génération de langage naturel. En 2020, l’organisation a lancé GPT-3, la troisième itération de cette technologie, capable de générer du texte de manière cohérente et de comprendre des contextes complexes. GPT-3 a été largement salué pour ses performances et ses capacités, ouvrant la voie à de nouvelles applications dans divers domaines tels que la traduction automatique, la synthèse de texte, les chatbots et bien d’autres.
Au-delà de son parcours professionnel impressionnant, Sam Altman est un homme engagé dans la société. Il soutient des causes philanthropiques et politiques pour améliorer le quotidien de ses concitoyens. Altman est notamment investi dans la promotion de l’égalité et de l’acceptation des LGBTQ dans le secteur technologique, ce qui lui a valu d’être récompensé par le Ric Weiland Award en 2017.
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